• votre commentaire
  • Nous vous présentons notre site Nature. 

     

    Je suis Papou, le papa de Toinou... mon fils.

    Tout d'abord mon fils : le Toinou. 

    Le "Toinou" est un redoutable chasseur photographe naturaliste.

    D'ailleurs il porte bien son nom :

    Terrible Observateur d'Images Naturalistes à l'Oeil Unique... TOINOU

    C'est une arme de photographie massive à lui tout seul... les animaux n'ont qu'à bien se tenir.

    Il est agile comme un guépard, silencieux comme un hibou et rapide comme un martin pêcheur.

    Avec sa forme élancée et svlete, il se faufile facilement entre les herbes pour débusquer des oiseaux cachés,

    ou des insectes volant à la vitesse de l'éclair... pour n'en faire qu'une bouchée avec son boitier Canon qui pèse 1,5 kg

    (quand il le charge avant de partir en balade...)

    Parfois il est si rapide qu'on a l'impression de voir Han solo passer en vitesse lumière dans son vaisseau spatial..

    Moi c'est Papou... son papa

    Photographe Amateur Pour Observer l'Univers... c'est moins glorieux...

    Nous allons vous faire partager nos sorties naturalistes...


    votre commentaire
  •  Sortie à Gemenos

     Un jour de dimanche, nous sommes allés balader près de Gémenos, non loin de Marseille.

     

    Sortie à Gémenos

    Nous nous garâmes sur le bord de la route qui monte à Plan d'Aups, accompagnés des hurlements des motos qui déboulaient à toute berzingue après le virage, couchées sur le flanc.

    Faudrait peut-être rappeler à ces (personnes ?, alien ?) que la route nationale n'est pas un circuit.

    Finalement, ayant échappé à la mort au moins deux fois, nous arrivâmes au bord du sentier.

    Nous tombâmes sur un ravissant sentier donnant dans une petite vallée,

    au fond de laquelle courait un ruisseau.

    La végétation devint vite verte à mesure que nous descendîmes.

    Le bruit strident des motos était toujours présent.

    Nous essayâmes de survivre à l'affreux boucan que produisaient les motards sur la route qui montait à Plan d'Aups... on a vraiment l'impression de ne pas vivre sur la même planète avec ces gens. On a en fait le sentiment que plus ils font du bruit, plus ils sécrètent l'hormone du bonheur.

    Nous, c'était plutôt l'inverse : moins on les entendait avec leur grosse moto, mieux on se portait.

    Ils se croient vraiment seuls sur Terre...

    Evidemment, quelques injures motardes s'échappèrent de notre bouche...

    Malgré cet énervement, nous descendîmes en bas du chemin... pour découvrir une petite prairie et quelques fleurs...

     Notre regard fût attiré par un petit insecte volant faisant du surplace.

    Armés de notre téléobjectif (250 mm pour Toinou et 300 mm pour Papou)

    nous capturèrent quelques clichés

     

     

     

     

     

    Puis un magnifique papillon vint se poser à côté de nous, c'est un papillon de la famille des Nymphalidae

    Limenitis reducta, ou Sylvain azuré.

    Les couleurs du revers de ses ailes étaient absolument magnifiques : rouge, ocre, orangé, marron... c'était un festival de couleur chaudes, mélangées à un blanc très pur.

    Le comportement de ce papillon est très particulier.

    Il se pose sur les feuilles d'un arbre, étale ses ailes en les ouvrant régulièrement et reste immobile.

     

    Notez le changement de couleur sur le revers de l'aile arrière

     

    Puis vint un moment où il se posa sur moi (Papou).

    Il avait certainement vu que le Toinou était un redoutable chasseur et qu'il ne valait mieux ne pas s'en approcher. (Ce qui permit au Toinou de le prendre en photo)

     

    Le papillon de la flaque

     

    En passant près d'un flaque d'eau, tout un tas d'insectes apparaissaient : papillons, et abeilles surtout.

    Mon regard s'arrêta sur un petit papillon de la famille des Azurés, tout petit, 1 cm environ.

    Il se déplaçait très vite autour de la flaque sans jamais s'arrêter. On aurait dit qu'il avait le tournis.

    De temps en temps il s'immobilisait pour boire les sels minéraux et un peu d'eau, ce qui nous permis de faire quelques images.

    Puis, continuant notre balade, je commença à m'énerver de plus en plus de ces vrombissements de motos et je sorti mon téléphone pour mesurer l'intensité sonore en décibels : verdict de l'appli : 98db... ben voyons...

    mon aspirateur fait moins de bruit.

    Puis nous entendîmes un chant de chute d'eau... et marchant ainsi arrivâmes à la fin de la balade.

    Superbe. Pas d'autre mot. Un endroit aussi joli et aussi caché...

     

     

     

     

    c'est beau non ?

    Mon regard de professeur de physique s'arrêta sur un jeu de lumière.

    Admirez...

     

    De magnifiques irisations, montrant la diffraction de la lumière sur le bord des feuilles, provoqué par l'intéraction avec l'eau.

     

    Nous voyons ici l'image d'un insecte posé sur l'eau. L'insecte est à droite en noir

     L'image de l'ombre de l'insecte montre des couleurs irisées : nous avons là le mélange entre la réfraction et la dispersion de la lumière dans l'eau.

     Arrivés au fond de ce lieu magnifique, nous arrivâmes quand même à entendre des chants d'oiseaux.

    Nous dûmes attendre un bon quart d'heure que ces égoistes de motards cessent de faire du bruit avec leur jouet.

    Ce qui nous permis d'enregistrer le chant d'un oiseau entre deux vrombissements de motos.

    L'appli nous indiquât que l'oiseau est un Rossignol Philomèle

     

    Le chasseur Toinou en train de chercher des proies à photographier.

    Il ne faut surtout pas que je lui parle à ce moment là... sinon gare à moi.

     

    Le chasseur en train d'ajuster les paramètres sur l'APN... la photo ça ne rigole pas...

    Et voilà comment se finit cette très belle balade au bord de cette route bruyante

    qui monte à Plan d'Aups.

    Monsieur le Maire, vous comptez faire quelque chose un jour ?

    (parce qu'on a quand même failli mourir deux fois à côté de la voiture garée sur le bord de la route)


    votre commentaire
  • Notre planète, la Terre, est unique.

    Unique, car la Vie a pu se développer, mais il lui a fallu des milliards d'années.

    Des milliards d'années qui n'ont pas permis aux autres planètes de notre système solaire de faire émerger la Vie.

    Mercure et Vénus sont beaucoup trop chaudes.

    Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune sont trop froides et n'ont pas de sol solide car elles sont constituées de gaz.

    Reste Mars.

    C'est la seule planète où nous pourrions nous sauver si un jour l'Homme venait à détruire ce que la Nature lui a donnée.

    Mais Mars ne peut acceuillir la Vie telle que nous la connaissons pour plusieurs raisons :

    - elle est très froide : -60° en moyenne

    - son atmosphère est constituée à 96% d'azote, ce gaz à effet de serre qui menace notre civilisation

    - elle ne possède pas de champ magnétique qui la protège des particules mortelles venant du soleil

    - la pression atmosphérique du CO2 à la surface est d'environ 1/100 ème de notre pression terrestre.

    Très compliqué de respirer un gaz qui est ténu...

    Mais la Terre est idéalement placée dans le système solaire.

    Elle est située dans la "zone habitable", mais n'oublions pas que en-dehors, dans l'espace, la température est négative, il n'y a pas d'air pour respirer, les rayons cosmique du soleil sont mortels...

    Hors de la Terre, il n'y a pas de vie.

    Une astronaute faisant un passage dans la Station spatiale internationale a dit un jour

    qu'elle a eu un choc en voyant la beauté de notre planète à 400 km d'altitude mais songeons nous instant à toutes les horreurs que l'Homme peut faire, et qui sont invisibles depuis l'espace.

    Nous n'avons donc pas de planète de rechange si un jour nous devions partir.

    Je suis toujours émerveillé du génie de la Nature, qu'il soit végétal ou animal.

    Ce site a été créé pour montrer tout ce que l'on peut apprendre en observant la Nature.

    Pour nous montrer aussi qu'il faut la protéger "quoi qu'il en coûte"...

    "Ne laissez personne vous voler votre imagination, votre créativité et votre curiosité"

    Mae C. Jemison. Astronaute (femme)

    Jean-françois Coliac

    Professeur de physique


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires